Ce Cabernet Sauvignon est macéré tout en douceur pour exprimer les fruits noirs aux notes de bourgeon de cassis, d’eucalyptus et de poivre blanc.

La rencontre du caractère du terroir de sables sur argile à silex avec le sauvignon (70 %) et le chardonnay (30 %). Le mariage donne un blanc friand (fermentation malolactique effectuée), marqué par des notes de fleurs blanches et un fruit croquant – agrumes doux (pamplemousse) et fruits jaunes –, soutenu par la vivacité minérale (discrète touche de « pierre à fusil ») du sauvignon sur ce type de sol et enveloppé par l’onctuosité du chardonnay. La fraîcheur et l’équilibre, nuancés par le profil propre à chaque millésime, forment la caractéristique principale, et la plus appréciée, de cette cuvée.

Le romorantin, cépage blanc local, est exclusif de l’appellation Cour-Cheverny. Il apprécie le terroir argilo-siliceux, où il offre un vin de caractère qui mêle d’élégantes nuances végétales (herbe coupée, touches parfois mentholées) et florales (violette…), parfois discrètement miellées, avec des notes de fruit mûr (pomme au four) sur fond légèrement boisé dans un premier temps (élevage en fûts) selon les millésimes. La finale est fraîche, assez tendue, voire minérale (touche saline), avec de fins amers réglissés. Un vin qui présente un bon potentiel de garde... Raisins issus d’un confrère vigneron, entièrement vinifié au domaine.

Une parcelle choisie où l’on retrouve le sauvignon (80 %) et le chardonnay (20 %), portés à leur expression la plus intense. Élevé en cuve bois et en fûts, le vin se décline sur des notes de fruits frais et/ou confits, nuancées de fougère, d’angélique ou de fenouil ou encore de réglisse, avec une texture dense, voire presque « tannique », et grasse, nourrie par l’élevage sur lies fines. La matière, l’élégance et la longueur en bouche donnent à ce blanc une vraie personnalité et une belle aptitude aux accords gastronomiques.

Timide et distingué, le 1er nez, encore sur la réserve, laisse entrevoir de bien belles promesses. A l’aération, il consent peu à peu à livrer les secrets de ses origines. Le 2ème nez, lui, laisse parler le fruit si savoureux et mûr à point. L’attaque est droite/séveuse. Le fruité est légèrement compoté saupoudré d’épices et apporte l‘épaisseur. L’alcool, lui , est présent et est la clé de voûte de l’ensemble, lui apportant la solidité, mais aussi la souplesse. Les tannins nombreux, entre deux âges, présentant quelques aspérités, servent de socle à l’ensemble. 

Le nez conjugue à la fois concentration/fraîcheur/générosité/puissance, il affirme résolument sa naissance (son lieu). Le 2ème nez, lui, laisse apparaître une multitude de senteurs fruités/florales/végétales, au travers desquelles se dessine en filigrane une fraîcheur (acidité racinaire). L’attaque est droite/puissante/civilisée où, également, se mêlent velouté/sensualité suggérant d’amblée tout le potentiel d’un grand terroir. Son fruité intense semble imposant et présent, se trouve surligné par des épices. L’acidité est présente, sans ostentation, dessine les contours de la matière garants de l’identité aromatique des saveurs. L’alcool est enrobé et architecture la matière dans son horizontalité. De caractère énergique, la matière ne manque pas de densité. Elle recèle un goût à la fois insistant et sapide.